Si nos minitres cherchent de bonnes idées, ils devraient regarder du coté de la Chine qui n'en manque pas. Dernière en date : la décision de certaines universités de n'accorder de diplômes à leurs étudiants qu'une fois qu'ils ont trouvé un emploi. Comme cela, au moins sont-elles sures d'avoir des diplômés qui trouvent un travail (sauf que certains se lancent dans la fabrication de faux-certificats de travail, ce qui est aussi, après tout, une activité).
Pour ceux qui douteraient de la qualité de mes informations, voici mes sources : une dépèche d'Interfax.
Au delà de l'aspect "plaisant" de la mesure on retiendra qu'il n'est pas forcément si facile pour un étudiant chinois de trouver un emploi malgré la croissance très rapide de l'économie locale. D'où des manifestations qui ont comme un goût de CPE. Comme quoi…
Some Chinese universities withholding diplomas until employment
Beijing. June 26. INTERFAX-CHINA - Some universities, which are under pressure to boost the employment rate for new graduates in a poor labor market, are telling students they will not receive their diploma if they fail to find work.
Students in China's eastern Anhui Province have complained that university administrators have refused to distribute diplomas until students provide letters proving they have found work, according to the Xin'An Evening News.
Some unemployed students have resorted to forging contracts and acceptance letters in order to get their diploma, the paper said.
Chinese graduates are entering a tough labor market and as many as 60% of them may fail to find work despite the booming economy, according to government data.
About 4.1 million people will graduate from universities this year, a 500% increase over seven years ago, while job openings for university graduates fell 22% from last year to only 1.6 mln positions, according to the National Development and Reform Commission.
Under such pressure, students have reacted violently to anything that could impact their job prospects.
Nearly 10,000 students at Shengda College in China's central Henan Province rioted earlier this month, vandalizing the campus and looting banks, supermarkets, and electronic stores, after school administrators told the students their diplomas would be issued from Shengda College instead of the more prestigious Zhengzhou Univeristy.
Students had paid the school's high tuition after administrators promised them the better diploma, according to media reports.
-ED
Avoir des opinions est l'un des éléments du bien-être, affirmait il y a une quinzaine d'années, l'économiste A.O.Hirshman. Les blogs sont une bonne manière d'afficher ses opinions mais aussi, et peut-être même surtout, de les construire. C'est ce qui m'a donné envie de tenir celui-ci
mardi, juin 27, 2006
lundi, juin 19, 2006
La morale contre les chiffres
La République des Idées vient de publier une note de lecture tout à fait passionnante sur un livre paru il y a quelques mois aux Etats-Unis (Goetz & Shapiro, Death by a thousand cuts), livre qui décortique la manière dont la droite conservatrice a réussi à convaincre les Américains de la nocivité des droits de succession. A la gauche qui avançait des arguments économiques, la droite a répondu par des arguments moraux et des récits de vie poignants. Elle a su convaincre des Américains qui se croient souvent plus riches qu'ils ne sont (39% pensent faire partie des 1% d'Américains les plus riches) de voter pour la suppression de cet impôt.
A défaut de lire le livre de Goetz et Shapiro, qu'on ne trouve pas en librairie, la lecture de cette note édifiante peut faire réfléchir et aider à comprendre quelques uns des phénomènes que nous observons ici (comme le vote anti-immigrés dans des villages alsaciens que n'habite aucun immigré), voire aider à prévenir une offensive réactionnaire.
A défaut de lire le livre de Goetz et Shapiro, qu'on ne trouve pas en librairie, la lecture de cette note édifiante peut faire réfléchir et aider à comprendre quelques uns des phénomènes que nous observons ici (comme le vote anti-immigrés dans des villages alsaciens que n'habite aucun immigré), voire aider à prévenir une offensive réactionnaire.
lundi, juin 12, 2006
Les impôts sur le web, c'est formidable, mais…
Les impôts sur le net, c'est formidable, cela va plus vite, on sait tout de suite à quelle sauce on va être mangé (et malgré toutes les déclarations ministérielles, l'impôt sur le revenu ne diminue pas ou alors de drôle de façon), mais tout cela on le sait. Ce que l'on oublie parfois, c'est que l'informatique n'est pas une science de tout repos.
Je suis équipé d'un Macintosh. J'utilise trois navigateurs (Camino, Firefox et Safari). J'ai réussi avec Camino à remplir correctement ma feuille sans trop de souffrance (sinon qu'il faut retrouver la déclaration de l'année précédente, on en a besoin pour s'inscrire), la présentation est relativement claire, l'ergonomie plutôt bonne, l'enregistrement automatique des données une excellente chose. Tout allait donc bien jusqu'à ce que je souhaite apposer ma signature électronique sur le document. Et là, patratrac, après plusieurs essais, impossible de signer.
Je me dis : c'est peut-être Camino, un navigateur que peu de gens connaissent. Je tente donc de me connecter avec mes deux autres navigateurs sans succès. Heureusement, les gens des impôts on eu la bonne idée de donner un numéro de téléphone. J'appelle. C'est payant (c'est même assez cher), mais l'attente est raisonnable : un peu moins de 5 minutes. Je tombe sur une jeune femme aimable qui m'explique que cette année sur Mac, un seul navigateur fonctionne : Netscape, mais que je peux aller sur PC sur lequel Explorer donne pleinement satisfaction.
C'est ce que j'ai fait, sans trop m'inquiéter. Il me restait assez de temps pour résoudre le problème si problème il y avait eu. Mais j'ai une pensée inquiète pour tous ceux qui ont repoussé à demain soir le pensum et qui ne savent pas encore que la direction informatique du Minefi n'a pas réussi à mettre au point un dispositif vraiment universel.
Si j'ai un conseil à vous donner : il faut s'y mettre ce soir. Cela laissera la journée de demain pour agir en cas de problème.
Je suis équipé d'un Macintosh. J'utilise trois navigateurs (Camino, Firefox et Safari). J'ai réussi avec Camino à remplir correctement ma feuille sans trop de souffrance (sinon qu'il faut retrouver la déclaration de l'année précédente, on en a besoin pour s'inscrire), la présentation est relativement claire, l'ergonomie plutôt bonne, l'enregistrement automatique des données une excellente chose. Tout allait donc bien jusqu'à ce que je souhaite apposer ma signature électronique sur le document. Et là, patratrac, après plusieurs essais, impossible de signer.
Je me dis : c'est peut-être Camino, un navigateur que peu de gens connaissent. Je tente donc de me connecter avec mes deux autres navigateurs sans succès. Heureusement, les gens des impôts on eu la bonne idée de donner un numéro de téléphone. J'appelle. C'est payant (c'est même assez cher), mais l'attente est raisonnable : un peu moins de 5 minutes. Je tombe sur une jeune femme aimable qui m'explique que cette année sur Mac, un seul navigateur fonctionne : Netscape, mais que je peux aller sur PC sur lequel Explorer donne pleinement satisfaction.
C'est ce que j'ai fait, sans trop m'inquiéter. Il me restait assez de temps pour résoudre le problème si problème il y avait eu. Mais j'ai une pensée inquiète pour tous ceux qui ont repoussé à demain soir le pensum et qui ne savent pas encore que la direction informatique du Minefi n'a pas réussi à mettre au point un dispositif vraiment universel.
Si j'ai un conseil à vous donner : il faut s'y mettre ce soir. Cela laissera la journée de demain pour agir en cas de problème.
Inscription à :
Articles (Atom)