Il y a dans la dernière livraison de Time, la lettre d'un lecteur bruxellois, mais avec un nom chinois, qui réagit à l'article que le magazine a consacré à Google. Ses remarques portent sur la censure en Chine. Il dit en gros : les Chinois regardent vers le futur et se moquent de ce qui s'est passé à Tienanmen. Seuls les occideentaux passent leur temps à regarder en arrière. Sans doute a-t-il raison pour la majorité des Chinois, mais en ces matières, ce n'est jamais ce que pense la majorité qui compte.
Reste que cela évoque une autre question, celle des caches, cette fonction qui permet d'accéder à des pages que Google a enregistrées quelques jours ou quelques semaines plus tôt. Cette fonction pose un problème : si je choisis de retirer une page, le cache permettra aux internautes de la consulter, ce qui peut êttre génant.
C'est une fonction qui tient à la manière dont Google gère ses moteurs et il pourrait très bien ne plus les mettre à disposition des internautes. Mais ce serait dommage. Cette fonction est très utile quand le réseau est lent (elle permet d'accéder beaucoup plus vite aux pages recherchées), mais elle peut avoir d'autres usages comme je l'ai tout récemment découvert.
Il y a quelques jours, en le mettant à jour, j'ai par inadvertance effacé la page index (la page de garde si l'on préfère) de mon site principal. Cette fonction cache m'a permis de tout retrouver et de reconstruire rapidement la page disparue (avant d'y penser, j'ai essayé les archives internet qui collectent et conservent tout le web. Mais leur dernier enregistrement de ce site que je mets à jour au moins une fois par semaine datait de janvier).
Les critiques (dont Dany Sullivan, l'un des meillleurs observateurs de Google) mettent en avant des problèmes de protection de la vie privée. A première vue, ils ont un bon argument. Mais je ne suis pas sûr qu'il tienne longtemps la route. Publier un texte sur internet, c'est comme le publier dans un journal. Une fois qu'il est mis en vente il est impossible de le retirer (sauf à faire comme ce lecteur des Dubliners de Joyce qui, horrifié que l'écrivain ait pu parler des vrais habitants de Dublin, avait racheté tous les exemplaires du livre. On était à une époque où les éditeurs ne suivaient pas au jour le jour leurs ventes, sinon, il y aurait certainement eu une seconde édition). Toute la difficulté vient de ce que ces nouveaux outils brouillent les frontières entre le privé et le public. Ce que je mets sur le net est public, même s'il m'arrive de penser que c'est privé (et si ce l'est le plus souvent).
Reste que cela évoque une autre question, celle des caches, cette fonction qui permet d'accéder à des pages que Google a enregistrées quelques jours ou quelques semaines plus tôt. Cette fonction pose un problème : si je choisis de retirer une page, le cache permettra aux internautes de la consulter, ce qui peut êttre génant.
C'est une fonction qui tient à la manière dont Google gère ses moteurs et il pourrait très bien ne plus les mettre à disposition des internautes. Mais ce serait dommage. Cette fonction est très utile quand le réseau est lent (elle permet d'accéder beaucoup plus vite aux pages recherchées), mais elle peut avoir d'autres usages comme je l'ai tout récemment découvert.
Il y a quelques jours, en le mettant à jour, j'ai par inadvertance effacé la page index (la page de garde si l'on préfère) de mon site principal. Cette fonction cache m'a permis de tout retrouver et de reconstruire rapidement la page disparue (avant d'y penser, j'ai essayé les archives internet qui collectent et conservent tout le web. Mais leur dernier enregistrement de ce site que je mets à jour au moins une fois par semaine datait de janvier).
Les critiques (dont Dany Sullivan, l'un des meillleurs observateurs de Google) mettent en avant des problèmes de protection de la vie privée. A première vue, ils ont un bon argument. Mais je ne suis pas sûr qu'il tienne longtemps la route. Publier un texte sur internet, c'est comme le publier dans un journal. Une fois qu'il est mis en vente il est impossible de le retirer (sauf à faire comme ce lecteur des Dubliners de Joyce qui, horrifié que l'écrivain ait pu parler des vrais habitants de Dublin, avait racheté tous les exemplaires du livre. On était à une époque où les éditeurs ne suivaient pas au jour le jour leurs ventes, sinon, il y aurait certainement eu une seconde édition). Toute la difficulté vient de ce que ces nouveaux outils brouillent les frontières entre le privé et le public. Ce que je mets sur le net est public, même s'il m'arrive de penser que c'est privé (et si ce l'est le plus souvent).
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