mercredi, septembre 02, 2009

La poste innove et redécouvre les guichets des années 60

La Poste a réaménagé ces derniers mois tous ses bureaux parisiens. Finis les guichets à l'ancienne. On est dans un espace ouvert avec des tables, des présentoirs, une boutique. De gros efforts ont manifestement été faits pour moderniser l'achat des timbres et les opérations postales. Les employés se tiennent maintenant debout (ce qui annonce un allongement des pauses tant à la fin de la journée, les jambes risquent d'être lourdes), les couleurs sont vives, les automates sont omniprésents (enfin presque)… Tout cela serait donc pour le mieux ou presque dans le meilleur des mondes si les auteurs de cette révolution n'avaient spécialisé les postes de travail : ici la banque postale, là les colis, ailleurs les timbres… Les mêmes causes produisant les mêmes effets on se retrouve comme dans ces bureaux de la poste des années soixante où chaque guichet étant spécialisé il fallait faire plusieurs fois la queue lorsque l'on voulait acheter des timbres, envoyer un colis, déposer un chèque sur son compte… Dommage.

3 commentaires:

olyvyer a dit…

Il ne s'agit pas de revenir à des guichets spécialisés mais plutôt de casser la ligne guichet (qui implique une ligne de file d'attente), de faciliter le libre service et le recours aux automates.
Vous n'aurez donc pas à faire plusieurs fois la queue:
- vous achèterez votre timbre à l'automate;
- achèterez votre emballage colis en libre service;
- Déposerez votre chèque à l'automate...ou dans l'urne...

Unknown a dit…

Ce n'est pas le sentiment que j'ai eu hier. La fluidité n'était pas au rendez-vous dans ce bureau de poste de la rue des Saints-Pères dans lequel on ne pouvait quasiment pas entrer tant les clients étaient nombreux devant le premier "guichet" (bureau, comment l'appeler?). Mais peut-être tout cela s'améliorera-t-il quand agents et clients seront plus habitués à cette nouvelle organisation.
Merci en tout cas de vos explications.

David in Setouchi a dit…

D'accord avec Bernard, si le "nouveau" (apparemment non, mais je suis trop jeune pour me souvenir des années 60) système paraît plus convivial ou je ne sais quoi en apparence, il suffit qu'il y ait un peu de monde dans la poste pour que cela devienne du grand n'importe quoi.

La palme revient à l'envoi de recommandés.

Une fois de plus (comme trop souvent en France) le conceptuel prend le pas sur le pratique.