J'étais il y a dix jours à Amsterdam pendant une tempête de neige : ville bloquée, plus de trains, personne dans les rues pour nettoyer pendant plusieurs jours, quatre heures pour rentrer d'Haarlem, d'ordinaire à vingt minutes. Les jours qui suivent, c'est au tour de Paris et de l'Ile de France d'être bloqués. C'est depuis hier Londres dont on ne sale pas, me dit-on, les rues faute de... sel. Plus d'avions, trains immobilisés par quelques centimètres de poudreuse. On savait que l'Europe allait mal, mais à ce point!
Ce qui, au delà de ces difficultés frappe est la différence des réactions. A Paris, les difficultés de circulation ont presque créé une crise politique, à Amsterdam, on sortait les luges et on continuait de circuler à bicyclettes comme si l'atonie des services publics était un fait de la vie, à Londres, chacun prend son mal en patience, radios et télévisions invitent à rester chez soi tout en s'inquiétant de l'impact de cette neige sur le chiffre d'affaires des commerces en cette veille de Noël. Il est vrai qu'on y a d'autres soucis, comme la prochaine hausse de la TVA et ces chiffres sur la pauvreté sortis en même temps que la tempête de neige (on est passé de 1,3 à 3,6 millions de pauvres en quelques mois).
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