mardi, novembre 27, 2012

Exercice imbécile à The Economist

C'est The Economist ou, plutôt, sa filiale chargée de réaliser des sondages qui le dit, tel que rapporté par La Tribune : La France arrive 26e dans le classement des pays où il fait bon naître.

Mal classée, la France est devancée par la Belgique, le Chili ou Chypre... L'Hexagone tient toutefois son rang face au Royaume-Uni. 
On ne choisit pas sa famille… Ni son pays. Cela n’empêche pas The Economist Intelligent Unitde publier une étude des pays où il fait bon naître. Cet observatoire lié au magazine britannique The Economist a réalisé son classement en fonction de divers critères objectifs (espérance de vie, qualité des services de santé et éducatifs, taux de criminalité…) mais également plus subjectifs comme des enquêtes de satisfaction de la population. Enfin, le magazine économique a pris en compte les perspectives de croissance des deux prochaines décennies.

C’est la Suisse qui est arrivée en tête de ce classement. L’Australie arrive en seconde position, suivie de la Norvège, la Suède et le Danemark. La France, elle, n’arrive qu’à la 26e position, loin derrière l’Allemagne et les Etats-Unis (16e ex-æquo). Le Nigéria remporte, lui, la triste position de pire pays où il faut naître. Les pays émergents ne sont pas bien classés non plus. La Russie arrive en 72e position sur 80 pays. La Chine est 49e, l’Inde 66e et le Brésil 37e. 
Devant l’Hexagone, on retrouve des pays comme la Belgique (15e), le Chili (23e) ou Chypre pourtant détenteur de la plus mauvaise note de la zone euro après la Grèce. Les Français pourront toutefois se réjouir d’être mieux positionnés que les Britanniques (27e). 
Au royaume des imbéciles, où arriveraient donc les journalistes et analystes de The Economist? Sans doute assez haut. Ce n'est, bien évidemment, pas très grave,  mais rappelle tout de même que les journaux sont des entreprises commerciales, ce qui jette un léger voile sur leur jugement. 

1 commentaire:

Antoine a dit…

Suede, Norvege, Finlande en haut, France 26e, Chine puis lnde, une chose est sure, les criteres gastronomiques ne sont pas pris en compte à the economist ... Ce n'est guère étonnant ...