On peut actuellement voir à Strasbourg deux expositions qui mieux que bien des discours illustrent combien notre perception de la nature a changé. La première, au musée des Beaux-Arts, est consacrée à un peintre français peu connu du 18 ème siècle qui a fait l'essentiel de sa carrière en Grande-Bretagne, Philippe-Jacques de Loutherbourg, qui nous présente, dans la plupart de ses tableaux une nature menaçante, l'homme est soumis aux éléments qui le surplombent, comme dans ce tableau :
L'autre, au musée d'art contemporain, est consacrée à Annette Messager. On y trouve cette pièce composée d'une série d'objets noirs recouverts d'une feuille de plastique que des ventilateurs animent, donnant le sentiment d'une vague sur une mer remplie de déchets.
En quelques générations nous sommes passées d'une nature imposante à une nature dominée, abimée, esclave de notre consommation.
L'autre, au musée d'art contemporain, est consacrée à Annette Messager. On y trouve cette pièce composée d'une série d'objets noirs recouverts d'une feuille de plastique que des ventilateurs animent, donnant le sentiment d'une vague sur une mer remplie de déchets.
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