Ségolène Royal a choisi de jouer le rôle de l'aiguillon, ce qu'elle faisait il y a deux jours dans un entretien aux Echos où elle presse le gouvernement d'aller plus dans la création de la BPI :
Le régions souhaitent que les choses aillent plus vite car les entrepreneur se sentent mal aimés et souffrent de l'absence de moyens pour agir. Il y a eu beaucoup de bisbilles entre Oséo, la CDC, le FSI pour savoir qui doit diriger. Il est temps que tout cela cesse et que l'on se mette en ordre de bataille ! On nous annonce que le dispositif sera opérationnel en mai dans les régions, c'est un peu tard. D'autant que toutes les régions se sont organisées comme, par exemple, dans la mienne avec l'agence PME qui réunit 21 opérateurs compétents, dont Oséo, la CDC et et les fonds d'investissements, et qui fonctionne très bien puisque 115 projets, représentant 123 millions et 2.100 emplois en ont bénéficié cette année. Cette BPI des régions, nous l'avions déjà comme dans d'autres régions, préfigurée. Ca marche, Il n'y a donc plus de temps à perdre, l'intelligence des territoires est là. La BPI, c'est simple : elle doit permettre de démultiplier ces efforts.Pendant ce temps là, Valérie Trierweiler reconstruit patiemment, lentement, discrètement son image. Première brique de ce lent travail de reconstruction : l'interview de Jean-Luc Romero chez Pascale Clark sur France Inter à l'occasion de la libération de Florence Cassez (de 2'30 à 4'30). Le conseiller régional d'Ile de France PS, ex UMP et prédisent du comité de soutien de la jeune française n'a pas eu de mots assez aimables pour la première dame.
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