Nous avons eu un aperçu de ce que peut donner internet dans une campagne avec le petit film montrant Ségolène Royal parlant des 35 heures de travail des enseignants et l'utilisation par l'UMP du programme de publicité adwords de Google pour attirer des visiteurs (le mot banlieue renvoyant, par exemple, à son site). Mais internet peut intervenir dans la campagne d'auters manières.
Eric Schmidt, le Président de Google a donné jeudi dernier aux gouverneurs républicains réunis à Miami quelques conseils sur l'utilisation d'internet dans la prochaine campagne présidentielle qui peuvent intéresser nos candidats français et donné quelques exemples de la manière dont il pouvait être utilisé :
- il a cité le cas de Bahrain où l'on a vu les opposants au régime utiliser Googleearth pour montrer la richesse des propriétés des dirigeants. Lorsque ceux-ci ont voulu interdire la diffusion de ces images, les internautes se sont précipités en masse ;
- il a cité d'autres exemples où internet (en l'espèce Youtube) a permis de rediffuser et de faire connaître des films anciens où des élus ou des candidats avaient eu des comportements ou tenu des propos susceptibles de choquer les électeurs ;
- il a également fait allusion au Googlebombing, une technique qui consiste à faire monter (ou descendre) dans le classement des moteurs de recherche des pages que l'on veut montrer (ou, au contraire, cacher). Exemple : un adversaire du PS pourrait faire monter en première page dans les résultats de Google des sites critiques, favorisant ainsi la diffusion d'argumentaires hostiles au parti.
Eric Schmidt a conclu en disant que les ingénieurs de Google travaillaient à des solutions pour éviter le développement de ces techniques.
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