jeudi, mai 26, 2011

Cela ressemble à une blague, mais ce n'en est pas une…

Nous nous plaignons régulièrement de nos journalistes. L'affaire DSK nous donne l'occasion de jeter un coup d'oeil sur ce qui se fait aux Etats-Unis où l'on trouve à coté du meilleur des articles dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils ne témoignent d'une grande conscience professionnelle. Je pense notamment à cet éditorial d'Andrea Peyser qui n'est pas tout à fait n'importe si j'en juge par son CV puisqu'elle a travaillé pour plusieurs titres dont CNN et a obtenu plusieurs prix professionnels. Ce qu'elle dit de DSK (Sexy DSK had France in his pants) est à ce point caricatural que j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une plaisanterie, d'humour, mais non c'est semble-t-il très sérieusement qu'elle écrit : "Dominique Strauss-Kahn did not act alone. Throughout France, hands are as dirty as those of a chambermaid tasked with scrubbing a $3,000 Sofitel suite. The upstairs-downstairs saga of the Big Shot who allegedly sexually brutalized the maid did not hatch out of the ether. It is as if the majority of the citizens of France -- locked into 1950s-style notions of sexism, misogyny and racism -- was complicit in the horrific, accused deed." Tout le reste du papier est de la même eau. On y apprend que "to many in France, attempted rape is (…) Free love gone bad. A joke." Peut-être devrions nous cotiser pour lui offrir quelques jours de vacances en France. Qui sait, avec un peu de chance, elle en reviendra peut-être sans avoir été violée…

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