Il y a à Marseille des grèves dures depuis plus d'un mois, mais il n'y a pas eu d'émeutes ou en tout cas rien à voir avec ce que l'on a connu ailleurs. Alors même que c'est l'une des villes qui a le plus fort taux de population d'origine immigrée. On pourrait d'ailleurs dire la même chose de Montpellier ou de Nice. Pourquoi? Peut-être est-ce tout simplement qu'il n'y a pas dans cette ville pauvre de ségrégation spatiale ou bien moins qu'ailleurs : il n'y a pas de banlieue difficile, rien en tout cas à voir avec ce que connaissent tant d'autres villes. Y a-t-il un rapport de cause à effet? Et si c'est le cas, comment l'expliquer?
Est-ce que cela tient à un contrôle social plus fort du fait d'une plus grande mixité? d'une strtucture urbaine plus serrée? des comportements quotidiens de la police plus "civils" du fait même de cette mixité? des effets positifs d'une pauvreté largement partagée (quand tout le monde est pauvre, on a moins le sentiment d'être victime de discriminations)? Il y a là en tout cas quelquechose à regarder de plus près.
Est-ce que cela tient à un contrôle social plus fort du fait d'une plus grande mixité? d'une strtucture urbaine plus serrée? des comportements quotidiens de la police plus "civils" du fait même de cette mixité? des effets positifs d'une pauvreté largement partagée (quand tout le monde est pauvre, on a moins le sentiment d'être victime de discriminations)? Il y a là en tout cas quelquechose à regarder de plus près.
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