Rendant compte du débat d'hier soir (inutile, insupportable et véritablement à fuir), 20 minutes indique : "En raison de débordements systématiques, nous nous voyons contraints de fermer cet article aux commentaires." Réflexe que l'on retrouve ailleurs. Et pour de bons motifs. J'ai ici signalé les remarques pour le moins "douteuses" de lecteurs du Figaro (on pourrait ajouter celles après un article sur les ratonnades italiennes) et d'intervenants sur le site du Ministère de l'immigration. Ce débat aura réussi cela : faire sortir le diable de la boite. Et ce n'est une bonne nouvelle pour personne. Je me souviens qu'à Toulon, il y a quelques années, la victoire du Front National avait libéré l'expression du racisme le plus ordinaire dans les lieux publics, l'autobus, les commerces, rendant l'atmosphère de cette ville absolument irrespirable. Elle s'en est libérée. Mais au bout de combien de temps et à quel prix!
Les éditeurs de presse ont en la matière une responsabilité : faire leur travail d'éditeur. Ce qu'ils ne publieraient pas dans leurs journaux ne doit pas trouver place dans les réactions des lecteurs. Ce n'est pas de la censure, c'est un principe de précaution si l'on veut garder cet espace de liberté qu'est le courrier des lecteurs sur internet.
PS. Pour ce qui est du coup d'éclat de Vincent Peillon : s'il était prévu qu'il intervienne uniquement en fin de débat, il n'avait évidemment pas de raison d'être présent. Mais si aucun socialiste n'avait accepté d'y participer y aurait-il eu débat? Sa position mérite, pour le moins, éclaircissement.
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