Le gouvernement vient donc d'annoncer la création de 15 zones de sécurité prioritaires, ce qui nous donne droit à un de ces acronymes qu'affectionne l'administration : les ZSP. C'est dans ces zones que seront, semble-t-il, affectés les policiers recrutés en sus des effectifs actuels. S'il ne s'agissait que de cela, ce projet n'aurait guère de chance de donner des résultats : ce n'est pas en ajoutant des gendarmes et des policiers qu'on améliore forcément la sécurité, quoique disent les syndicats. C'est en travaillant mieux. Il semble, à lire les premières informations données dans la presse que ce pourrait être le cas. J'en ai retenu trois éléments qui me paraissent aller dans le bon sens :
- la recherche d'une meilleure coordination entre police, justice et acteurs travaillant à la réinsertion, ce qui est la meilleure façon d'intégrer dans le travail sur la sécurité le traitement de la délinquance sur la durée : inutile que la police arrête des délinquants si la justice ne peut pas les juger dans des délais raisonnables, inutile de condamner à des peines trop lourdes des primo-délinquants s'il apparait qu'ils risquent de faire l'apprentissage du crime en prison, inutile de libérer des délinquants si rien n'est prévu pour les accompagner dans le retour à la vie civile…
- la concentration sur un nombre limité d'objectifs dans chaque zone (le trafic de stupéfiants, les cambriolages, les violences faites aux personnes…), ce qui devrait favoriser la spécialisation des forces de police et donc une plus grande efficacité,
- le choix de zones très variées (zones urbaines en périphérie des grandes villes mais aussi zones semi urbanisées) qui indiquent que l'on a une vue globale de la sécurité et que l'on prend en compte des situations très variées.
Il faudrait pour que ces mesures soient efficaces deux autres éléments : un suivi régulier des autorités politiques et des experts qui permettent d'identifier les solutions les plus efficaces et une culture de la diffusion des meilleures pratiques au sein des administrations concernées.
- la recherche d'une meilleure coordination entre police, justice et acteurs travaillant à la réinsertion, ce qui est la meilleure façon d'intégrer dans le travail sur la sécurité le traitement de la délinquance sur la durée : inutile que la police arrête des délinquants si la justice ne peut pas les juger dans des délais raisonnables, inutile de condamner à des peines trop lourdes des primo-délinquants s'il apparait qu'ils risquent de faire l'apprentissage du crime en prison, inutile de libérer des délinquants si rien n'est prévu pour les accompagner dans le retour à la vie civile…
- la concentration sur un nombre limité d'objectifs dans chaque zone (le trafic de stupéfiants, les cambriolages, les violences faites aux personnes…), ce qui devrait favoriser la spécialisation des forces de police et donc une plus grande efficacité,
- le choix de zones très variées (zones urbaines en périphérie des grandes villes mais aussi zones semi urbanisées) qui indiquent que l'on a une vue globale de la sécurité et que l'on prend en compte des situations très variées.
Il faudrait pour que ces mesures soient efficaces deux autres éléments : un suivi régulier des autorités politiques et des experts qui permettent d'identifier les solutions les plus efficaces et une culture de la diffusion des meilleures pratiques au sein des administrations concernées.
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