Crise politique, cette affaire Florange? Sans doute. Reste que l'essentiel, la préservation de quelques 600 emplois, a été obtenu à un prix élevé, tant pour l'industriel que pour le gouvernement. Lorsque la poussière sera retombée, on découvrira que la méthode Montebourg, on crie très fort, o insulte et on frôle le populisme, n'a pas que des avantages : les syndicalistes ne souhaitaient à l'origine que préserver les emplois, c'est fait, mais à annoncer une nationalisation "provisoire" tout à fait improbable (pourquoi nationaliser cette usine et pas toutes les autres?), Montebourg a suscité des espoirs qui ne pouvaient qu'être déçus. La méthode est mauvaise. On ne peut pas confondre, sauvegarde des emplois actuels et reconstruction d'un paysage industriel. Ce sont deux choses différentes. Si l'on veut sauver la sidérurgie en France (ce qui n'est pas absurde), faut-il s'arcbouter sur la Lorraine? On comprend la colère d'Ayrault.
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