Le Monde nous apprend que l'île d'Arros appartient bien à Liliane Bettencourt mais qu'elle devrait revenir à François-Marie Banier, désigné comme bénéficiaire, au même titre, cependant, que trois associations médicales : Orvacs, Solthis et Crepats, toutes trois fondées par le couple de professeurs de médecine Gilles Brücker et Christine Katlama. Le premier est l'exécuteur testamentaire de Liliane Bettencourt et, nous apprend un portrait de Banier publié par Libération en 1997 et titré le bouquet de Narcisse, un ami d'enfance du photographe : "Et sa mère à lui, comment était-elle? se demande la journaliste, Marie-Dominique Lelièvre. Là, Banier perd de son brio, se ferme comme un obturateur. «Belle et narcissique», dit-il. On se tourne vers les proches. «Je ne sais pas si j'ai envie d'en parler. Belle. Une femme de ces milieux-là», dit son ami d'enfance, l'épidémiologiste Gilles Brucker. «Cette sorte de gens qui ont reconstruit la France. Avec de grosses valeurs bourgeoises», affirme un intime, l'acteur Pascal Gregory. Belle, donc." Le même Brucker qui est aujourd'hui l'exécuteur testamentaire de Liliane Bettencourt.
Mieux vaudrait pour ce spécialiste du sida que l'on ne découvre pas que sa généreuse bienfaitrice souffre de faiblesse. D'autant que l'on ne comprend pas bien ce que des associations dédiées à la lutte contre le sida, associations financées par ailleurs par la Fondation Bettencourt gagneraient à devenir propriétaire d'une île au fin fond du monde.
Tout cela nous confirme en tout cas que Banier est généreux avec ses amis et que ses amants ne sont pas trop méchants. Ne voyait-on pas, il y a quelques jours, Pascal Gregory, intime en 1997 du photographe expliquer à la télévision que Banier n'était pas intéressé, qu'il distribuait son argent à de bonnes causes? Celles de Bruucker et Katlama, sans doute…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire