Il fut un temps où les choses étaient simples : on était de gauche, de droite ou du centre et on se reconnaissait à quelques choix, à quelques idées simples. Aujourd'hui on ne sait plus vraiment qui est avec qui, surtout chez les écologistes. On pensait José Bové plutôt du coté de l'extrême-gauche, voilà qu'il se range derrière la bannière de Nicolas Hulot dont rien ne permet de dire qu'il est de gauche. Aurait-il tourné sa veste? Même pas. Et cela ne lui interdira sans doute pas de prendre demain de nouveau des positions radicales. Mais on a un peu le tournis, comme si à force de recomposer le paysage politique on ne savait plus qui est qui : les souverainistes de gauche s'approprient les thèmes populistes de l'extrême droite, les laïcs se transforment en anti-islamistes, les écologistes flottent on ne sait où quant aux socialisme du drapeau de Ségolène Royal ou de la sécurité de Manuel Valls il emprunte à la droite la plus traditionnelle discours et valeurs. Et on s'étonnera que les électeurs pensent à autre chose!
PS. Après avoir écrit ce post, je trouve cet article de Rue 89 qui souligne les interrogations des enseignants qui ne savent plus très bien s'ils sont de gauche. Le flou idéologique des politiques explique peut-être le désenchantement et les hésitations de beaucoup : si les politiques ne savent plus où ils sont, pourquoi les électeurs le sauraient-ils mieux?
PS. Après avoir écrit ce post, je trouve cet article de Rue 89 qui souligne les interrogations des enseignants qui ne savent plus très bien s'ils sont de gauche. Le flou idéologique des politiques explique peut-être le désenchantement et les hésitations de beaucoup : si les politiques ne savent plus où ils sont, pourquoi les électeurs le sauraient-ils mieux?
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