Frédéric Mitterrand quitte le ministère de la culture sur une vilaine querelle. Selon Le Journal des Arts que cite Libération de ce jour, il aurait fait remplacer Jean-Pierre Changeux, universitaire et collectionneur de grand renom, par un obscur député UMP à la tête de la Commission des dations, cette commission chargée de l'enrichissement des musées avec des chefs-d’œuvre cédés en règlement des droits de succession. Plus grave, il aurait fait manquer à l'Etat la collection d’art contemporain du cinéaste Claude Berri, que son fils Thomas Langmann a finalement choisi de vendre à prix fort au Qatar et négligé la dation de Françoise Cachin, qui dispose de l’héritage du maître pointilliste Paul Signac.
Sur un registre plus léger, mais peut-être plus ennuyeux pour qui se pique de culture, il aurait, si j'en crois une rumeur qui courait le soir du vernissage de la (très belle) exposition lettriste du Passage de Retz, brûlé ou jeté les tableaux de Gabriel Pomerand qu'il possédait si les organisateurs de cette exposition ne lui avaient demandé de les prêter.
Gabriel Pomerand n'est certainement pas très connu, mais ses tableaux ne sont pas sans qualités et c'est un des fondateurs du lettrisme, l'auteur du chef-d'oeuvre du roman hypergraphique (Saint-Ghetto des prêts) et l'une des personnalités clefs du Saint-Germain des Près du lendemain de la guerre et sans doute un peintre et un artiste dont l'oeuvre sera rapidement réévaluée. Frédéric Mitterand tenait probablement ses tableaux de son père qui avait aidé les lettristes lorsque son oncle, François, était dans les années cinquante ministre.
Vrai? Faux? Ce n'était qu'une rumeur qui circulait alors que l'encore ministre slalomait élégamment au milieu des invités, serrant une main ici, disant un mot là, sans jamais regarder la moindre oeuvre. Mais un peut désolante…
Sur un registre plus léger, mais peut-être plus ennuyeux pour qui se pique de culture, il aurait, si j'en crois une rumeur qui courait le soir du vernissage de la (très belle) exposition lettriste du Passage de Retz, brûlé ou jeté les tableaux de Gabriel Pomerand qu'il possédait si les organisateurs de cette exposition ne lui avaient demandé de les prêter.
Gabriel Pomerand n'est certainement pas très connu, mais ses tableaux ne sont pas sans qualités et c'est un des fondateurs du lettrisme, l'auteur du chef-d'oeuvre du roman hypergraphique (Saint-Ghetto des prêts) et l'une des personnalités clefs du Saint-Germain des Près du lendemain de la guerre et sans doute un peintre et un artiste dont l'oeuvre sera rapidement réévaluée. Frédéric Mitterand tenait probablement ses tableaux de son père qui avait aidé les lettristes lorsque son oncle, François, était dans les années cinquante ministre.
Vrai? Faux? Ce n'était qu'une rumeur qui circulait alors que l'encore ministre slalomait élégamment au milieu des invités, serrant une main ici, disant un mot là, sans jamais regarder la moindre oeuvre. Mais un peut désolante…
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