Il existe une catégorie de personnages, en marge du monde politique, qui se nourrissent d'une perpétuelle insatisfaction. Les politiques ne sont, à leurs yeux, jamais à la hauteur, ils sont aveugles, incapables d'empoigner les "vrais" sujets. Ces mécontents professionnels qui broient toujours du noir et ont la bile particulièrement aigre se situent en général à droite de l'échiquier politique et l'on aimerait avoir le talent d'un La Bruyère pour les croquer. Dernière incarnation de ce idéal type, Marc Fiorentino, qui donne régulièrement sa prose économico-financière à la Tribune et qui, à propos du débat d'hier écrivait ce matin : "Le débat était pathétique, à l'image de la campagne. aucun des candidats n'en est sorti vainqueur même si les partisans dans chaque camp proclament leur victoire. Entre un candidat surexcité et un candidat président du conseil de la IVe République, le seul gagnant de ce débat c'est la crainte, la crainte de lendemains difficiles pour la France et l'Europe."
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