Cette belle victoire de la gauche n'a pas suscité l'enthousiasme. D'excellents commentateurs, comme Arthur Goldhammer se demandent même ce qui a pu, dans le programme de François Hollande, la justifier. Il n'a pas tort, mais si victoire il y a eu c'est peut-être parce que la droite ne s'est pas mobilisée, convaincue de l'échec des politiques conservatrices à la Sarkozy, déboussolée par sa campagne ultra-droitière. Les échecs multiples des membres de la droite populaire et les performances somme toute médiocres des candidats FN l'indiquent : les électeurs de droite n'ont pas voulu se radicaliser. Hollande ne leur fait pas peur, plus même ils sont prêts à lui faire confiance pour peu qu'il réussisse à faire plier Angela Merkel quand Sarkozy lui cédait si facilement. Les choses changeront sans doute dans les mois qui viennent quand il dévoilera son programme, mais pour l'instant il profite du peu de confiance que les électeurs de droite ont en leurs dirigeants politiques.
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