Les politiques sont incorrigibles. Nicolas Sarkozy vient de tomber dans le travers de tous ses prédécesseurs qui font une chose et disent le contraire. On nous dit depuis des mois sur tous les tons qu'il faut réduire, que l'on va réduire le nombre de fonctionnaires. Et beaucoup de Français sont sans doute convaincus de l'utilité de cette mesure. Mais un simple remaniement ministériel nous a montré qu'on ne le ferait pas. Du moins pas avec toute l'ardeur annoncée.
Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient, au lendemain de ces élections municipales perdues, l'occasion de montrer leur volonté de faire des économies en resserrant les rangs et en supprimant des ministères dont nul ne voit l'intérêt sinon les quelques associations qui en vivent (je pense, bien sûr aux Anciens Combattants). Ils ont fait tout le contraire, ils en ont créé 6 nouveaux avec ce que cela suppose d'emplois dans les cabinets, de batailles bureaucratiques pour trouver des bureaux, se créer un espace…
Etait-il vraiment nécessaire de créer un secrétariat d'Etat au grand Paris quand il y a la région, la ville et un secrétariat d'Etat à l'aménagement du territoire (qu'est-ce que le Grand Paris sinon de l'aménagement du territoire?) pour traiter ce dossier? Mais il fallait donner un signe aux sarkozystes. C'est fait. Le temps de l'ouverture est fini. Tout commence à rentrer dans l'ordre. Cela valait bien une entorse aux principes d'économie, mais à force d'entorses…
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