Pris dans la tourmente de l'après-régionale, Nicolas Sarkozy a voulu rattraper les électeurs qui se sont éloignés, les médecins, les cultivateurs. Il l'a fait en promettant de la fermeté, des résultats et la poursuite des réformes. Et le même jour, nous apprenions que Xavier Darcos, le seul ministre sanctionné pour cause de défaite électorale, allait être nommé au chateau de Versailles. On nous a même expliqué qu'on lui avait proposé d'autres cadeaux d'adieu dont, si j'ai bonne mémoire, l'ambassade de France à Rome (ville qui ne doit plus avoir beaucoup de charmes aux yeux de nos dirigeants puisqu'il l'a refusée comme Christine Boutin avait refusé celle du Vatican). Comme si un ministre battu et chassé du gouvernement méritait une compensation!
Ce n'est pas grand chose, Xavier Darcos est plutôt sympathique, il fera peut-être un excellent Président de Versailles, mais comment ne pas voir, dans cette nomination précipitée, un aveu de faiblesse d'un Président qui ne réussit pas à trancher dans le vif et à prendre des décisions même lorsqu'elles sont injustes et désagréables. Il sait cependant être méchant, mais tout se passe comme s'il avait réservé toute sa hargne à Dominique de Villepin.
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