Dans son blog, Arthur Goldhammer, toujours aussi pertinent, donne une analyse fine des qualités que devrait avoir un candidat aux prochaines élections présidentielles. Il insiste sur la notion de marque (brand) et sur le temps qu'il faut pour la construire. Il y a dans son analyse quelque chose de l'étude marketing qui souligne bien qu'une candidature présidentielle réussie est la rencontre d'un homme (d'une destinée disaient les gaullistes) et d'une attente populaire.
Que peut-on attendre, après Sarkozy, d'un Président de la République? Je dirai, au delà des programmes, quatre choses :
- de la compétence et la maîtrise des dossiers économiques, sociaux et internationaux,
- une certaine hauteur de vue et une capacité à voir à long terme qui permet d'incarner la fonction présidentielle mais aussi de rester ferme et constant sur les principes et les valeurs,
- de la simplicité qui permet de parler à tout le monde, d'entendre tout le monde mais aussi de vivre comme tout le monde,
- de l'indépendance et du courage, celui qu'il faut pour imposer aux puissants le respect de certaines règles, et pour savoir dire non aux groupes de pression de toutes sortes.
C'est celui qui saura le mieux répondre à cette attente qui l'emportera. Trois personnalités me paraissent en mesure de satisfaire ces exigences : DSK et Hollande (et Fabius s'il était candidat) à gauche, Juppé, à droite. Tous trois me paraissent également compétents. Hollande est sans doute le plus simple. DSK a incontestablement de la hauteur de vue, l'action diplomatique de Juppé nous permettra de dire s'il en a, mais c'est probable. Quant au courage, tous trois me paraissent en avoir fait preuve en sachant prendre leur camp à rebrousse-poil lorsqu'ils le jugeaient nécessaire.
On me dira : et les programmes? Ils comptent naturellement, mais pas autant que les partis veulent bien nous le dire. Aucun programme n'a donné d'éléments pour répondre aux défis de ces dernières années, que ce soit la crise économique et financière, les révolutions arabes ou les catastrophes écologiques qui se multiplient.
Que peut-on attendre, après Sarkozy, d'un Président de la République? Je dirai, au delà des programmes, quatre choses :
- de la compétence et la maîtrise des dossiers économiques, sociaux et internationaux,
- une certaine hauteur de vue et une capacité à voir à long terme qui permet d'incarner la fonction présidentielle mais aussi de rester ferme et constant sur les principes et les valeurs,
- de la simplicité qui permet de parler à tout le monde, d'entendre tout le monde mais aussi de vivre comme tout le monde,
- de l'indépendance et du courage, celui qu'il faut pour imposer aux puissants le respect de certaines règles, et pour savoir dire non aux groupes de pression de toutes sortes.
C'est celui qui saura le mieux répondre à cette attente qui l'emportera. Trois personnalités me paraissent en mesure de satisfaire ces exigences : DSK et Hollande (et Fabius s'il était candidat) à gauche, Juppé, à droite. Tous trois me paraissent également compétents. Hollande est sans doute le plus simple. DSK a incontestablement de la hauteur de vue, l'action diplomatique de Juppé nous permettra de dire s'il en a, mais c'est probable. Quant au courage, tous trois me paraissent en avoir fait preuve en sachant prendre leur camp à rebrousse-poil lorsqu'ils le jugeaient nécessaire.
On me dira : et les programmes? Ils comptent naturellement, mais pas autant que les partis veulent bien nous le dire. Aucun programme n'a donné d'éléments pour répondre aux défis de ces dernières années, que ce soit la crise économique et financière, les révolutions arabes ou les catastrophes écologiques qui se multiplient.
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