Nous nous plaignons régulièrement de nos journalistes. L'affaire DSK nous donne l'occasion de jeter un coup d'oeil sur ce qui se fait aux Etats-Unis où l'on trouve à coté du meilleur des articles dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils ne témoignent d'une grande conscience professionnelle. Je pense notamment à cet éditorial d'Andrea Peyser qui n'est pas tout à fait n'importe si j'en juge par son CV puisqu'elle a travaillé pour plusieurs titres dont CNN et a obtenu plusieurs prix professionnels. Ce qu'elle dit de DSK (Sexy DSK had France in his pants) est à ce point caricatural que j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une plaisanterie, d'humour, mais non c'est semble-t-il très sérieusement qu'elle écrit : "Dominique Strauss-Kahn did not act alone. Throughout France, hands are as dirty as those of a chambermaid tasked with scrubbing a $3,000 Sofitel suite. The upstairs-downstairs saga of the Big Shot who allegedly sexually brutalized the maid did not hatch out of the ether. It is as if the majority of the citizens of France -- locked into 1950s-style notions of sexism, misogyny and racism -- was complicit in the horrific, accused deed." Tout le reste du papier est de la même eau. On y apprend que "to many in France, attempted rape is (…) Free love gone bad. A joke." Peut-être devrions nous cotiser pour lui offrir quelques jours de vacances en France. Qui sait, avec un peu de chance, elle en reviendra peut-être sans avoir été violée…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire