Nicolas Sarkozy a donc choisi de coller au FN dans sa politique de l'immigration. Non seulement il veut réduire de moitié (ou presque) le nombre d'immigrés, mais il souhaite réduire leur accès aux prestations sociales, au minimum vieillesse (une mesure demandée il y a quelques mois par des députés de la droite populaire et qui rapporterait à les entendre 200 millions d'€), au RSA… ce qui devrait tout simplement, si cette mesure était appliquée, augmenter le nombre de personnes âgées pauvres et remplir un peu plus les restos du coeur et autres structures caritatives.
Pour ce qui est de réduire le nombre d'immigrés, il compte s'attaquer au regroupement familial et aux dispositions qui permettent aux étrangers qui épousent des Français d'acquérir notre nationalité.
Il fait tout cela pour séduire les électeurs de Marine Le pen, qui s'empressera dés aujourd'hui, j'imagine, d'expliquer qu'il ne s'agit là que de demi-mesures. Dans la course à l'échalote, elle sera toujours en tête… Mais à trop vouloir séduire ces électeurs, il risque de s'aliéner bien d'autres Français. Le cas du mariage est typique. Sait-il qu'aujourd'hui le mariage avec des étrangers n'est plus seulement le fait d'enfants d'immigrés qui retournent prendre époux ou épouse au pays, mais aussi, de plus en plus de Français de souche qui rencontrent époux ou épouse lors d'études qui les amènent de plus en plus souvent à l'étranger? Sait-il que chez les jeunes étudiants les récits des difficultés que rencontrent époux et épouses étrangers pullulent et exaspèrent aussi bien les jeunes que des parents qui découvrent à cette occasion la réalité de la lutte contre l'immigration.
Il indiquait hier que nous vivions dans des sociétés ouvertes. Il a raison. Mais qu'est-ce qu'une société ouverte qui se ferme aux autres? Cette politique est doublement absurde : non seulement nous avons besoin d'immigrés, mais les flux de population sont, on le sait depuis longtemps, bien plus puissants que les barrières administratives : la lutte contre l'immigration ne réduit pas le nombre d'étrangers en France, elle fabrique des clandestins.
Pour ce qui est de réduire le nombre d'immigrés, il compte s'attaquer au regroupement familial et aux dispositions qui permettent aux étrangers qui épousent des Français d'acquérir notre nationalité.
Il fait tout cela pour séduire les électeurs de Marine Le pen, qui s'empressera dés aujourd'hui, j'imagine, d'expliquer qu'il ne s'agit là que de demi-mesures. Dans la course à l'échalote, elle sera toujours en tête… Mais à trop vouloir séduire ces électeurs, il risque de s'aliéner bien d'autres Français. Le cas du mariage est typique. Sait-il qu'aujourd'hui le mariage avec des étrangers n'est plus seulement le fait d'enfants d'immigrés qui retournent prendre époux ou épouse au pays, mais aussi, de plus en plus de Français de souche qui rencontrent époux ou épouse lors d'études qui les amènent de plus en plus souvent à l'étranger? Sait-il que chez les jeunes étudiants les récits des difficultés que rencontrent époux et épouses étrangers pullulent et exaspèrent aussi bien les jeunes que des parents qui découvrent à cette occasion la réalité de la lutte contre l'immigration.
Il indiquait hier que nous vivions dans des sociétés ouvertes. Il a raison. Mais qu'est-ce qu'une société ouverte qui se ferme aux autres? Cette politique est doublement absurde : non seulement nous avons besoin d'immigrés, mais les flux de population sont, on le sait depuis longtemps, bien plus puissants que les barrières administratives : la lutte contre l'immigration ne réduit pas le nombre d'étrangers en France, elle fabrique des clandestins.
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