Daniel Cohn-Bendit a gagné son pari pour d'excellentes raisons :
- il a pris au sérieux ces élections et il leur a donné du sens comme lorsqu'il a expliqué, lors du débat d'Antenne 2, que voter pour la liste UMP, c'était prendre le risque de voir Barroso remplacé à la tête de la commission par un conservateur choisi par Berlusconi (qui avec ses 40% d'intention de votes promettait d'avoir le plus gros groupe au sein du groupe conservateur),
- par la seule présence d'Eva Joly en deuxième position sur ses listes, il a montré qu'il souhaitait agir sur la crise et sur l'une de ses dimensions majeures : la corruption,
- son programme parlait de la deuxième crise majeure : celle de l'environnement,
- par son tutoiement des autres candidats, par sa manière de mettre en scène leur connivence une fois élu (nous travaillerons ensemble a-t-il dit à Bayrou), il leur a donné à tous un vrai coup de vieux et rendu à la politique un peu de ses lettres de noblesse.
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