L'affaire DSK ressemble de plus en plus à un de ces feuilletons télévisés qui se nourrissent, semaine après semaine de nouveaux rebondissements. C'est, cette fois-ci, la thèse du complot qui ressurgit depuis les Etats-Unis avec le travail méticuleux d'un de ces journalistes d'investigation qui refont le travail de la police et que l'on aime tant voir à la télévision : seul contre tous, ils réussissent à démêler ce que la police, avec tous ses inspecteurs, a laissé passer.
La lecture des extraits de son article que donne Le Monde est effectivement troublante (et bien plus facile à comprendre que les longs développements sur l'affaire Takiedine que raconte régulièrement Médiapart). Le plus étonnant est, sans doute, ce passage qui fait penser que l'UMP avait accès aux conversations privées de DSK : "Une amie de l'ancien directeur du FMI, qui travaille comme documentaliste au siège parisien de l'UMP, lui a envoyé un message dans la matinée pour le prévenir "qu'au moins un de ces e-mails privés récemment envoyés depuis son BlackBerry à son épouse, Anne Sinclair, avait été lu dans les bureaux de l'UMP à Paris."
Si c'est avéré, ce serait effectivement très grave, à peu près aussi grave que le Watergate, et pourrait donner un cours nouveau à l'élection présidentielle. L'avantage est que cela devrait pouvoir être facilement vérifié : DSK doit pouvoir le confirmer et la documentaliste, si elle existe, doit être assez facile à retrouver. Quant au blackberry trafiqué, il doit être assez facile de savoir s'il a effectivement disparu.
La lecture des extraits de son article que donne Le Monde est effectivement troublante (et bien plus facile à comprendre que les longs développements sur l'affaire Takiedine que raconte régulièrement Médiapart). Le plus étonnant est, sans doute, ce passage qui fait penser que l'UMP avait accès aux conversations privées de DSK : "Une amie de l'ancien directeur du FMI, qui travaille comme documentaliste au siège parisien de l'UMP, lui a envoyé un message dans la matinée pour le prévenir "qu'au moins un de ces e-mails privés récemment envoyés depuis son BlackBerry à son épouse, Anne Sinclair, avait été lu dans les bureaux de l'UMP à Paris."
Si c'est avéré, ce serait effectivement très grave, à peu près aussi grave que le Watergate, et pourrait donner un cours nouveau à l'élection présidentielle. L'avantage est que cela devrait pouvoir être facilement vérifié : DSK doit pouvoir le confirmer et la documentaliste, si elle existe, doit être assez facile à retrouver. Quant au blackberry trafiqué, il doit être assez facile de savoir s'il a effectivement disparu.
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