Peu de gens ont pris la défense d'Eva Joly qui parait bien seule (et seule, elle l'est effectivement : je l'ai croisée l'autre jour au Select seule avec un journaliste sans personne pour l'accompagner, la soutenir, voire la protéger. Imagine-t-on cela au PS ou à l'UMP?). Mais a-t-elle eu tort de refuser de dire pour qui elle voterait pour au second tour? On comprend l'agacement des socialistes, mais la réaction des écologistes laisse pantois. Pourquoi avoir un candidat si ce n'est avec l'espoir de l'emporter? Pour mieux négocier un programme de second tour avec le candidat arrivé en tête? Mais il ne fallait pas alors signer un accord électoral avec les socialistes.
Si Eva Joly prend au sérieux sa candidature, et pourquoi continuer un marathon épuisant si l'on ne garde un petit espoir de gagner?, elle ne peut évidemment pas annoncer avant même le début de la campagne qu'elle n'a aucune chance d'être au second tour.
On lui a également reproché son intransigeance sur le nucléaire. On peut là encore penser qu'elle a tort, mais le combat contre le nucléaire est génétiquement associé à l'écologisme. A trop l'oublier, les Duflot et autres Placé ont surtout montré leur ambition politique. Leur programme compte moins que des circonscriptions susceptibles d'être gagnées.
J'ajouterai qu'à ainsi la déconsidérer, les écologistes ont rendu sa candidature inutile et affaibli celle de François Hollande qui n'aura pas, au second tour, de réserve de voix du coté des écologistes, et qui ne trouve pas aujourd'hui, sur sa gauche, une candidate qui réponde fermement à Nicolas Sarkozy et tacle ses déclarations imbéciles sur le retour à la bougie. La position centrale qu'a choisie François Hollande sur de nombreux sujets, dont celui du nucléaire, suppose qu'il trouve sur sa gauche des gens qui le tirent de ce coté et lui permettent de passer pour raisonnable. Le pire qui pourrait lui arriver est que ses deux adversaires de gauche s'effondrent et deviennent inaudibles.
Si Eva Joly prend au sérieux sa candidature, et pourquoi continuer un marathon épuisant si l'on ne garde un petit espoir de gagner?, elle ne peut évidemment pas annoncer avant même le début de la campagne qu'elle n'a aucune chance d'être au second tour.
On lui a également reproché son intransigeance sur le nucléaire. On peut là encore penser qu'elle a tort, mais le combat contre le nucléaire est génétiquement associé à l'écologisme. A trop l'oublier, les Duflot et autres Placé ont surtout montré leur ambition politique. Leur programme compte moins que des circonscriptions susceptibles d'être gagnées.
J'ajouterai qu'à ainsi la déconsidérer, les écologistes ont rendu sa candidature inutile et affaibli celle de François Hollande qui n'aura pas, au second tour, de réserve de voix du coté des écologistes, et qui ne trouve pas aujourd'hui, sur sa gauche, une candidate qui réponde fermement à Nicolas Sarkozy et tacle ses déclarations imbéciles sur le retour à la bougie. La position centrale qu'a choisie François Hollande sur de nombreux sujets, dont celui du nucléaire, suppose qu'il trouve sur sa gauche des gens qui le tirent de ce coté et lui permettent de passer pour raisonnable. Le pire qui pourrait lui arriver est que ses deux adversaires de gauche s'effondrent et deviennent inaudibles.
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