Le premier réflexe est d'agacement : pourquoi ce qui compte vraiment en Europe devrait dépendre du bon vouloir de quelques juges allemands? Et l'on devine les remarques acides ici, en Grèce, en Italie, en Espagne et ailleurs. Mais à la deuxième lecture, ce jugement (ou plutôt les communiqués des agences de presse qui le rapportent) pose une excellente question : quid des droits des parlements et, donc, des citoyens? Les juges de Karlsruhe nous rappellent, ce qu'oublient trop souvent les dirigeants de l'Europe, que nous vivons en démocratie et que cela impose un contrôle des citoyens.
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