Combien de fois François Hollande a-t-il prononcé ce soir les mots agenda et cap? Cinq, six, dix, je n'ai pas compté, d'autres le feront demain, mais on ne pourra en tout cas plus dire qu'on ne sait plus où l'on va. On ne pourra pas non plus dire qu'il nous aura trompé ou "doré la pilule". Je ne me souviens pas d'un discours présidentiel aussi austère, aussi sévère, aussi dur : pas un cadeau n'a été annoncé, aucune promesse, sinon, peut-être pour les jeunes. Si le soleil doit de nouveau briller, ce sera au mieux dans deux ans, plus probablement dans cinq.
Si surprise il y a eu, ce fut sur la compétitivité présentée comme un impératif et la franchise sur les chiffres. Il y a chez François Hollande une pédagogie de la vérité qui n'est pas sans rappeler Pierre Mendés-France.
Etait-ce le discours que l'opinion attendait? On verra bien dans les prochains sondages, mais ce n'est pas vraiment une surprise avec ce qui s'est passé en Grèce, en Italie ou en Espagne. On peut même penser que ce choix de la vérité, cette fermeté et ces marques d'autorité à l'égard des ministres soulageront l'opinion française et, ce qui est sans doute, presque aussi important, l'opinion dans les capitales européennes.
Si surprise il y a eu, ce fut sur la compétitivité présentée comme un impératif et la franchise sur les chiffres. Il y a chez François Hollande une pédagogie de la vérité qui n'est pas sans rappeler Pierre Mendés-France.
Etait-ce le discours que l'opinion attendait? On verra bien dans les prochains sondages, mais ce n'est pas vraiment une surprise avec ce qui s'est passé en Grèce, en Italie ou en Espagne. On peut même penser que ce choix de la vérité, cette fermeté et ces marques d'autorité à l'égard des ministres soulageront l'opinion française et, ce qui est sans doute, presque aussi important, l'opinion dans les capitales européennes.
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