On n'a jamais tant vanté les vertus du mariage que ces dernières semaines avec les débats à l'Assembleé sur le mariage homosexuel (et cela devrait reprendre avec les débats au Sénat dans quelques semaines) alors même que l'actualité est pleine d'unions qui finissent dans les pires conditions.
Qu'il s'agisse de ce diplomate français que son épouse indienne accuse d'inceste sur leur fille de trois ans, des mésaventures (le mot est bien faible) de Takiéddine, Gaubert ou, plus récemment, Cahuzac dont les futures ex-épouses ont nourri la justice et la presse d'informations qui seraient autrement restées confidentielles ou encore de ces cas dont chacun a pu avoir connaissance (époux qui kidnappent les enfants, épouses qui dénoncent les fraudes fiscales…), on a trop d'exemples de ces mariages qui deviennent toxiques. Le schéma est presque partout le même : dispute sur la garde des enfants et/ou le partage des biens du ménage, utilisation pour l'emporter devant le juge de tous les moyens, de toutes les informations glanées au cours des années de vie en couple. L'art du compromis qui semblait à la base des unions qui durent semble oublié : on va beaucoup plus vite à la rupture et les séparations sont toujours plus violentes.
Je me souviens de vieilles tantes qui cachaient à leurs époux les économies qu'elles faisaient sur l'argent du ménage. Elles s'assuraient ainsi une certaine autonomie. Devra-t-on, de la même manière, apprendre à mesurer la confiance que l'on accorde à ceux dont on est le plus proche pour se protéger en cas de séparation?
Qu'il s'agisse de ce diplomate français que son épouse indienne accuse d'inceste sur leur fille de trois ans, des mésaventures (le mot est bien faible) de Takiéddine, Gaubert ou, plus récemment, Cahuzac dont les futures ex-épouses ont nourri la justice et la presse d'informations qui seraient autrement restées confidentielles ou encore de ces cas dont chacun a pu avoir connaissance (époux qui kidnappent les enfants, épouses qui dénoncent les fraudes fiscales…), on a trop d'exemples de ces mariages qui deviennent toxiques. Le schéma est presque partout le même : dispute sur la garde des enfants et/ou le partage des biens du ménage, utilisation pour l'emporter devant le juge de tous les moyens, de toutes les informations glanées au cours des années de vie en couple. L'art du compromis qui semblait à la base des unions qui durent semble oublié : on va beaucoup plus vite à la rupture et les séparations sont toujours plus violentes.
Je me souviens de vieilles tantes qui cachaient à leurs époux les économies qu'elles faisaient sur l'argent du ménage. Elles s'assuraient ainsi une certaine autonomie. Devra-t-on, de la même manière, apprendre à mesurer la confiance que l'on accorde à ceux dont on est le plus proche pour se protéger en cas de séparation?
1 commentaire:
Voilà,une remarque claire sur cet art du compromis, qui n'est pas une compromission!
Pourquoi, parle-t-on si peu de ces vertus, plus utiles que ces débats, qui ne sont qu'une fausse transparence, et font tant de mal?AUBE
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