Air du temps? Populisme ambiant? Les séries télévisées qui présentent des élus ne leur font plus de cadeaux et révèlent mieux que tout autre média l'altération profonde de leur image dans nos sociétés démocratiques.
Quand West Wing parlait de politique, ses scénaristes en donnaient une image élogieuse. Le Président était très compétent, économiste de renom, et ses collaborateurs en permanence soucieux de régler tous les problèmes du monde (avec, pour qui n'est pas américain, le sentiment qu'ils s'occupaient bien souvent de ce qui ne les concernait que de très loin). Les séries télévisées plus récentes comme Les hommes de l'ombre (qui raconte la campagne présidentielle de Nathalie Baye alias Anne Visage) ou The House of Cards (qui raconte la vie du whip de la chambre des représentants) sont bien moins aimables. Elles nous montrent de seconds couteaux, conseillers en communication ou flibustiers parlementaires habiles à faire des croche-pieds et donner de mauvais à leurs ennemis mais aussi, et surtout, à leurs amis et alliés.
Les britanniques ont été les premiers (avec, par exemple, Yes, Minister) à créer des séries de ce type, mais ils le faisaient avec un humour féroce qui a disparu de leurs épigones continentaux ou américains qui se complaisent dans la présentation de personnage tellement cyniques que l'on en vient à douter de leur réalisme.
Quand West Wing parlait de politique, ses scénaristes en donnaient une image élogieuse. Le Président était très compétent, économiste de renom, et ses collaborateurs en permanence soucieux de régler tous les problèmes du monde (avec, pour qui n'est pas américain, le sentiment qu'ils s'occupaient bien souvent de ce qui ne les concernait que de très loin). Les séries télévisées plus récentes comme Les hommes de l'ombre (qui raconte la campagne présidentielle de Nathalie Baye alias Anne Visage) ou The House of Cards (qui raconte la vie du whip de la chambre des représentants) sont bien moins aimables. Elles nous montrent de seconds couteaux, conseillers en communication ou flibustiers parlementaires habiles à faire des croche-pieds et donner de mauvais à leurs ennemis mais aussi, et surtout, à leurs amis et alliés.
Les britanniques ont été les premiers (avec, par exemple, Yes, Minister) à créer des séries de ce type, mais ils le faisaient avec un humour féroce qui a disparu de leurs épigones continentaux ou américains qui se complaisent dans la présentation de personnage tellement cyniques que l'on en vient à douter de leur réalisme.
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