Dans une intéressante tribune libre publiée aujourd'hui dans Le Monde (Exclues, les nouvelles classes populaires s'organisent en contre-société), le géographe Christophe Guilluy note que "les rares ascensions sociales en milieu populaire sont aujourd'hui le fait de jeunes issus de l'immigration." Un phénomène qui mériterait d'être étayé même si l'intuition semble le confirmer (on peut notamment l'observer lorsque l'on regarde le générique des films et des séries télévisées : que de noms et de prénoms venus d'ailleurs!)
Guilluy attribue ce phénomène à l'implantation des immigrés dans les centres-ville à proximité des catégories supérieures et intellectuelles dans les territoires les plus dynamiques quand les classes populaires autochtones sont trop souvent reléguées à la périphérie dans des zones semi-urbaines. "Habiter dans une métropole, y compris en banlieue, n'est pas une garantie de réussite, mais représente l'assurance de vivre à proximité d'un marché de l'emploi très actif et de l'offre sociale et scolaire la plus dense." Là encore, on conçoit bien qu'un marché de l'emploi actif et une offre scolaire dense facilitent la promotion sociale. Mais est-il vrai que les classes populaires ont autant déserté les métropoles que l'affirme Guilluy?
Reste que l'on trouve là quoi enrichir ce concept de nouvelles classes populaires qui est étrangement entré dans le monde des sociologues après un détour par les sciences politiques et l'analyse électorale puisque c'est l'analyse du vote Front National qui a fait émerger cette catégorie sociologique.
Guilluy attribue ce phénomène à l'implantation des immigrés dans les centres-ville à proximité des catégories supérieures et intellectuelles dans les territoires les plus dynamiques quand les classes populaires autochtones sont trop souvent reléguées à la périphérie dans des zones semi-urbaines. "Habiter dans une métropole, y compris en banlieue, n'est pas une garantie de réussite, mais représente l'assurance de vivre à proximité d'un marché de l'emploi très actif et de l'offre sociale et scolaire la plus dense." Là encore, on conçoit bien qu'un marché de l'emploi actif et une offre scolaire dense facilitent la promotion sociale. Mais est-il vrai que les classes populaires ont autant déserté les métropoles que l'affirme Guilluy?
Reste que l'on trouve là quoi enrichir ce concept de nouvelles classes populaires qui est étrangement entré dans le monde des sociologues après un détour par les sciences politiques et l'analyse électorale puisque c'est l'analyse du vote Front National qui a fait émerger cette catégorie sociologique.
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