Que peut faire François Hollande ce soir? Nul ne pense qu'il renversera la courbe des sondages ni même qu'il annoncera de nouvelles mesures (lesquelles, d'ailleurs?). Dans une situation de crise économique (et bientôt politique?) comme celle que nous traversons, le principal adversaire (le sien, le notre) est la défiance à l'égard de l'avenir, la perte de confiance en soi.
On nous dit que nous sommes plus pessimistes que nos voisins, que nous broyons plus facilement du noir. Les sondages le confirment. La faute à l'école, dit-on aujourd'hui. Hier, on nous assurait que c'était la faute de notre système social. Peu importe la cause, le fait est que cela ne nous aide pas. François Hollande doit s'attacher à rendre confiance aux Français. A ceux qui souffrent du chômage mais aussi à tous ceux qui ont un emploi, qui travaillent dans des entreprises compétitives et n'ont pas vraiment à se plaindre de la crise. Faute de leviers sur le chômage et la croissance, il doit s'attacher à modifier l'atmosphère générale. Il a su calmer le jeu politique et supprimer cette violence permanente qui était la marque du sarkozysme, on aimerait qu'il trouve le moyen de calmer cette vague dépressive qui nous a saisis et nous fait voir la situation bien plus noire qu'elle n'est en réalité. Après tout, nous ne sommes pas en récession comme plusieurs de nos voisins, nos banques fonctionnent correctement, notre démographie reste positive, les plus démunis ne sont pas chassés de leur logement et peuvent continuer d'envoyer leurs enfants à l'école et se faire soigner. Notre système social si souvent décrié donne chaque jour la preuve de son efficacité, nos institutions nous ont donné une équipe qui peut gouverner et la corruption de nos élites reste circonscrite.
François Hollande a fait preuve à plusieurs reprises de sa détermination. Il lui reste à nous faire reprendre espoir et confiance dans des institutions qui résistent et nous protègent mieux que d'autres. Pas facile à faire sans tomber dans l'angélisme et la niaiserie.
On nous dit que nous sommes plus pessimistes que nos voisins, que nous broyons plus facilement du noir. Les sondages le confirment. La faute à l'école, dit-on aujourd'hui. Hier, on nous assurait que c'était la faute de notre système social. Peu importe la cause, le fait est que cela ne nous aide pas. François Hollande doit s'attacher à rendre confiance aux Français. A ceux qui souffrent du chômage mais aussi à tous ceux qui ont un emploi, qui travaillent dans des entreprises compétitives et n'ont pas vraiment à se plaindre de la crise. Faute de leviers sur le chômage et la croissance, il doit s'attacher à modifier l'atmosphère générale. Il a su calmer le jeu politique et supprimer cette violence permanente qui était la marque du sarkozysme, on aimerait qu'il trouve le moyen de calmer cette vague dépressive qui nous a saisis et nous fait voir la situation bien plus noire qu'elle n'est en réalité. Après tout, nous ne sommes pas en récession comme plusieurs de nos voisins, nos banques fonctionnent correctement, notre démographie reste positive, les plus démunis ne sont pas chassés de leur logement et peuvent continuer d'envoyer leurs enfants à l'école et se faire soigner. Notre système social si souvent décrié donne chaque jour la preuve de son efficacité, nos institutions nous ont donné une équipe qui peut gouverner et la corruption de nos élites reste circonscrite.
François Hollande a fait preuve à plusieurs reprises de sa détermination. Il lui reste à nous faire reprendre espoir et confiance dans des institutions qui résistent et nous protègent mieux que d'autres. Pas facile à faire sans tomber dans l'angélisme et la niaiserie.
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