Ce jeune homme avait eu la malencontreuse, mais sans doute bien excusable, idée d'attraper par le col de sa veste Nicolas Sarkozy, alors que celui-ci était en déplacement officiel, pour lui signaler son mécontentement. Geste inconsidéré? Sans doute, mais très chèrement payé, et doublement, comme nous le raconte Sud-Ouest : "A 14 h 45, le conseil de discipline agenais rendait son avis : deux ans de mise à pied dont dix-huit mois avec sursis à l'encontre d'Hermann Fuster, employé municipal agenais en charge de l'accueil au conservatoire à rayonnement départemental de musique et de danse d'Agen.
Cinq heures plus tôt, celui qui a agrippé le président de la République, Nicolas Sarkozy, le 30 juin dernier à Brax, arrivait au centre de gestion de la fonction publique territoriale d'Agen, accompagné de son conseil agenais, Me Laurent Bruneau et d'un comité de soutien composé de parents et enseignants du conservatoire, d'amis, de représentants syndicaux CGT et d'anonymes. Au total, une trentaine de personnes venues demander par sa seule présence la clémence pour cet agent, âgé de 32 ans. Car rappelons qu'Hermann Fuster avait été jugé au lendemain, des faits par la justice pénale, écopant d'une condamnation du tribunal correctionnel d'Agen à six mois de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve."
Faisons l'addition : six mois de prison avec sursis + trois ans de mise à l'épreuve + deux ans de mise à pied (dont, heureusement, dix-huit avec sursis). En ces temps de scandales multiples qui touchent l'entourage de l'homme dont la veste avait été froissée, de non-lieu demandé pour un ancien Président de la République, on se dit que nous ne pesons pas tous du même poids au regard des institutions.
Faisons l'addition : six mois de prison avec sursis + trois ans de mise à l'épreuve + deux ans de mise à pied (dont, heureusement, dix-huit avec sursis). En ces temps de scandales multiples qui touchent l'entourage de l'homme dont la veste avait été froissée, de non-lieu demandé pour un ancien Président de la République, on se dit que nous ne pesons pas tous du même poids au regard des institutions.
1 commentaire:
Et comme dirait Dassault, il est temps que l'on coupe sévèrement dans les budgets sociaux pour que l'état français dégage les marges de manoeuvre financières qui lui permettront d'acheter...des avions et des canons.
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