Thierry Desjardins, l'un des bloggeurs et publicistes de droite les plus anti-sarkozystes souligne, dans un billet de ce matin, combien son ennemi préféré a toujours eu beaucoup de chance. Et il est vrai qu'après la disparition de DSK, le forfait de Borloo lui donne un peu d'air. Mais avec un peu de cette mauvaise foi qui fait son charme, Desjardins revient sur tous les moments forts de la carrière de Sarkozy (prise de la mairie de Neuilly, du RPR, candidature présidentielle) et assure qu'il les doit moins à son talent qu'à sa chance. Je le disais, il y a dans tout cela un peu de mauvaise foi, mais c'est amusant et pas complètement faux. La chance est un facteur qu'on a trop souvent tendance à ignorer. Il est vrai, comme le disait Pascal, que "la chance favorise ceux qui y sont préparés." Et s'il est une chose que l'on ne peut reprocher à Nicolas Sarkozy, c'est bien de ne pas s'être préparé à saisir sa chance lorsqu'elle se présentait.
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