Alain Juppé est donc sorti du bois. Avec prudence, sans s'engager, mais il a envoyé un signal à tous ceux qui à droite désespèrent de Nicolas Sarkozy, ce qui fait chaque jour un peu plus de monde. Et c'était l'essentiel. Inutile d'en faire plus, il lui suffit d'attendre que le processus de décomposition de la droite s'accélère pour cueillir le fruit mûr. Il peut d'autant plus attendre que personne d'autre à droite ne semble avoir l'audace de se lancer, pas même Borloo qui gâche un peu plus chaque jour ses chances.
A d'autres maintenant de jouer, de suggérer que l'actuel Président ne ferait pas le meilleur candidat de la droite. On peut parier qu'ils seront nombreux parce que la récente prestation de Juppé à la télévision a impressionné : il y a fait preuve d'autorité, de sérieux, de connaissance des dossiers, de calme aussi. Il a rappelé, de manière subliminale, qu'il avait des atouts : son caractère, son expérience, son style (qui le rapproche chaque jour un peu plus de Giscard d'Estaing moins cette élégance précieuse qui fait le charme de notre ancien Président, moins également son amertume), sa capacité à prendre des coups. Il aurait tout d'un recours pour la droite s'il n'avait une faiblesse : sa loyauté. Elle lui a coûté très cher du temps de Chirac, elle pourrait, cette fois-ci, lui interdire de jouer sa chance.
Mais avouons-le : un débat entre Hollande ou Aubry et Juppé aurait de l'allure et serait de nature à réveiller chez les plus âgés le souvenir des débats entre Debré et Mendés-France.
A d'autres maintenant de jouer, de suggérer que l'actuel Président ne ferait pas le meilleur candidat de la droite. On peut parier qu'ils seront nombreux parce que la récente prestation de Juppé à la télévision a impressionné : il y a fait preuve d'autorité, de sérieux, de connaissance des dossiers, de calme aussi. Il a rappelé, de manière subliminale, qu'il avait des atouts : son caractère, son expérience, son style (qui le rapproche chaque jour un peu plus de Giscard d'Estaing moins cette élégance précieuse qui fait le charme de notre ancien Président, moins également son amertume), sa capacité à prendre des coups. Il aurait tout d'un recours pour la droite s'il n'avait une faiblesse : sa loyauté. Elle lui a coûté très cher du temps de Chirac, elle pourrait, cette fois-ci, lui interdire de jouer sa chance.
Mais avouons-le : un débat entre Hollande ou Aubry et Juppé aurait de l'allure et serait de nature à réveiller chez les plus âgés le souvenir des débats entre Debré et Mendés-France.
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