Borloo s'est donc écrasé avant même d'avoir pris son envol. Sarkozy a choisi de fuir et de parcourir le monde pour mieux oublier ses déboires hexagonaux (qui a pu lui conseiller d'aller inaugurer un TGV marocain?) tandis que Juppé, toujours hésitant sur le bord de la plage voit gonfler la vague qui pourrait porter sa candidature. Cela commence par un sondage flatteur, cela devrait se poursuivre dans les jours qui viennent par quelques déclarations d'amour de députés UMP inquiets pour leur réélection. On peut d'ores et déjà imaginer Raffarin, Dati et quelques autres déçus du sarkozysme inciter les plus intrépides à se lancer.
Les centristes, Bayrou et Morin, sont étrangement silencieux. Le départ de Borloo devrait leur ouvrir un espace mais peut-être font-ils la même analyse : le centre s'est évaporé, plus de troupes, plus d'élus, ne reste qu'un souvenir.
A gauche, un prétendant inattendu à l'héritage de Dominique Strauss-Kahn a fait son apparition : Manuel Valls, qui a repris le titre de socialiste préféré des électeurs de droite (34% de popularité dans le sondage cité). Cela ne fait pas une élection à gauche, mais cela permet de poser des jalons lorsqu'il faudra, dans un prochain gouvernement socialiste, donner des gages à la droite modérée. Mitterrand avait utilisé d'anciens industriels comme Pierre Dreyfus, éphémère ministre de l'industrie en 1981 pour rassurer les milieux économiques, un gouvernement de gauche n'aurait pas à chercher aussi loin : Valls fera parfaitement l'affaire.
Les centristes, Bayrou et Morin, sont étrangement silencieux. Le départ de Borloo devrait leur ouvrir un espace mais peut-être font-ils la même analyse : le centre s'est évaporé, plus de troupes, plus d'élus, ne reste qu'un souvenir.
A gauche, un prétendant inattendu à l'héritage de Dominique Strauss-Kahn a fait son apparition : Manuel Valls, qui a repris le titre de socialiste préféré des électeurs de droite (34% de popularité dans le sondage cité). Cela ne fait pas une élection à gauche, mais cela permet de poser des jalons lorsqu'il faudra, dans un prochain gouvernement socialiste, donner des gages à la droite modérée. Mitterrand avait utilisé d'anciens industriels comme Pierre Dreyfus, éphémère ministre de l'industrie en 1981 pour rassurer les milieux économiques, un gouvernement de gauche n'aurait pas à chercher aussi loin : Valls fera parfaitement l'affaire.
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