Angela Merkel a donc choisi de faire campagne pour Nicolas Sarkozy. Elle avait annoncé qu'elle participerait à un de ses meetings alors même qu'il n'est pas encore candidat déclaré et voilà qu'elle sera ce soir à la télévision en sa compagnie. On peut trouver cela formidable, signe que l'Europe avance vraiment et que les électeurs français devraient dans leur choix aussi tenir compte de l'opinion des Allemands. On peut trouver cela détestable, signe de la vassalisation de la France dans une Europe chaque jour un peu plus dominée par l'Allemagne. On peut encore se demander ce que Merkel devra payer pour se faire pardonner cette immixtion dans la campagne française si François Hollande est élu. Il sera, en effet, en droit de lui demander de faire oublier ce soutien si affirmé à son adversaire par quelque compromis européen. A moins que Nicolas Sarkozy ait laissé la France tellement affaiblie devant l'Allemagne qu'Angela Merkel se sentira autorisée à lui rire au nez.
Reste que cette Europe où l'Allemagne s'autorise à intervenir si directement dans les affaires de ses voisins, de la Grèce qu'elle veut mettre sous tutelle aux élections françaises pour lesquelles elle affiche si officiellement ses préférences en passant par le choix des dirigeants italiens, est inquiétante.
Reste que cette Europe où l'Allemagne s'autorise à intervenir si directement dans les affaires de ses voisins, de la Grèce qu'elle veut mettre sous tutelle aux élections françaises pour lesquelles elle affiche si officiellement ses préférences en passant par le choix des dirigeants italiens, est inquiétante.
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