Jean-Marc Ayrault devrait se calmer. Répondant à une question de journaliste, Vincent Peillon explique qu'à titre personnel il serait favorable à une dépénalisation du cannabis :
Vincent Peillon aurait-il du se taire, mettre son opinion dans sa poche? Un ministre de l'éducation a peut-être de bons motifs de s'intéresser à cette question. Après tout, ce sont plutôt les jeunes qui fument.
Le Premier Ministre est tombé dans le piège que lui tendent depuis quelques semaines les journalistes politiques qui dénoncent son manque d'autorité. Il aurait pu se contenter de dire que le sujet n'était pas d'actualité. Il a voulu faire preuve de fermeté et, ce faisant, il a fait d'une phrase insignifiante un couac qui affole les parlementaires et nourrit le sentiment que ce gouvernement est un peu brouillon. Il aurait été tellement plus simple de reconnaître aux ministres une certaine marge de liberté dans leur expression…
Seul bénéfice : on parle de cela plutôt que de du budget, mais pour combien de temps?
Cette interrogation mérite d'être menée, et je suis très étonné parfois du côté un peu retardataire de la France sur un sujet qui pour moi est d'ampleur.Immédiatement la droit s'enflamme tout comme la gauche : ce n'est pas dans le programme de François Hollande. La belle affaire! Le sujet n'est pas inintéressant et le programme de François Hollande n'est tout de même pas la bible.
Vincent Peillon aurait-il du se taire, mettre son opinion dans sa poche? Un ministre de l'éducation a peut-être de bons motifs de s'intéresser à cette question. Après tout, ce sont plutôt les jeunes qui fument.
Le Premier Ministre est tombé dans le piège que lui tendent depuis quelques semaines les journalistes politiques qui dénoncent son manque d'autorité. Il aurait pu se contenter de dire que le sujet n'était pas d'actualité. Il a voulu faire preuve de fermeté et, ce faisant, il a fait d'une phrase insignifiante un couac qui affole les parlementaires et nourrit le sentiment que ce gouvernement est un peu brouillon. Il aurait été tellement plus simple de reconnaître aux ministres une certaine marge de liberté dans leur expression…
Seul bénéfice : on parle de cela plutôt que de du budget, mais pour combien de temps?
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