Que vont faire les électeurs de François Bayrou et Marine Le Pen? iront-ils voter? Et si oui, pour qui? Pour les deux candidats, l'idéal serait, bien sûr, qu'ils votent Hollande, ce qui entrainerait l'éclatement de la maison UMP et la reconstitution, à droite, de deux blocs, l'un réactionnaire, autour de la droite populaire et du Front National, l'autre de centre droit autour du Modem, des ex-UDP et des UMP modérés. Mais il est, à l'un comme à l'autre, bien difficile d'appeler à voter utile. Ils vont donc jouer des sous-entendus, des ambiguïtés, du ni l'un ni l'autre… ce qui mettra leurs électeurs dans l'obligation de choisir par eux-mêmes.
La campagne, le débat, des événements imprévisibles, les personnalités joueront leur rôle. Mais aussi les échanges, les conversations avec les proches, les voisins, les commerçants, les collègues… Si ces conversations penchent vers la gauche, ils seront incités à voter François Hollande, si elles penchent vers la droite, ils s'abstiendront ou voteront Sarkozy. Leur vote pourrait donc bien dépendre de leur environnement. Plus ils auront de chance de rencontrer des gens leur disant : "je vais me boucher le nez, mais je vais voter Sarkozy" plus il y a de chances qu'ils fassent de même. Plus à l'inverse, ils rencontreront de gens qui leur diront :" mais comment peut-on encore croire un mot de ce qu'il dit", plus ils seront tentés par Hollande. S'il croisent enfin beaucoup de gens qui leur disent : "dimanche, j'irai à la pêche même si ce n'est pas la saison", plus ils s'abstiendront.
Si ce raisonnement qui s'inspire en partie du modèle socio-physique qu'avait développé Serge Galam avant de se rendre tristement célèbre en contestant le réchauffement climatique, est valide, les zones où l'on a voté à gauche au premier tour devraient donc voir la balance pencher en faveur de François Hollande, celles où a surtout voté à droite devraient la voir pencher en faveur de Nicolas Sarkozy, celles où le FN a fait de très beaux scores devrait se réfugier dans l'abstention.
La campagne, le débat, des événements imprévisibles, les personnalités joueront leur rôle. Mais aussi les échanges, les conversations avec les proches, les voisins, les commerçants, les collègues… Si ces conversations penchent vers la gauche, ils seront incités à voter François Hollande, si elles penchent vers la droite, ils s'abstiendront ou voteront Sarkozy. Leur vote pourrait donc bien dépendre de leur environnement. Plus ils auront de chance de rencontrer des gens leur disant : "je vais me boucher le nez, mais je vais voter Sarkozy" plus il y a de chances qu'ils fassent de même. Plus à l'inverse, ils rencontreront de gens qui leur diront :" mais comment peut-on encore croire un mot de ce qu'il dit", plus ils seront tentés par Hollande. S'il croisent enfin beaucoup de gens qui leur disent : "dimanche, j'irai à la pêche même si ce n'est pas la saison", plus ils s'abstiendront.
Si ce raisonnement qui s'inspire en partie du modèle socio-physique qu'avait développé Serge Galam avant de se rendre tristement célèbre en contestant le réchauffement climatique, est valide, les zones où l'on a voté à gauche au premier tour devraient donc voir la balance pencher en faveur de François Hollande, celles où a surtout voté à droite devraient la voir pencher en faveur de Nicolas Sarkozy, celles où le FN a fait de très beaux scores devrait se réfugier dans l'abstention.
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