On dit Sarkozy confiant, sûr de pouvoir renverser la situation. Un point joue en sa faveur : la formidable fluidité des électorats signalée par les sondages à la veille du premier tour. Nombre d'électeurs se décident au tout dernier moment, ce qui correspond à un recul des idéologies. Il suffirait qu'il réussisse en cette fin de campagne à convaincre assez d'électeurs de Bayrou et de Le Pen de voter enfin, malgré tout, pour lui pour qu'il gagne son pari. Comme il lui sera difficile de contenter les uns et les autres en agitant le spectre de l'immigration, il devrait dénoncer le risque Mélenchon (variante contemporaine des chars russes de 1981) et la personnalité de Hollande (il a déjà commencé en demandant trois débats, ce qui lui permet de dénoncer le refus de dialoguer de son adversaire).
Mais quoiqu'il arrive dans ce second tour, les législatives promettent d'être désastreuses pour l'UMP. Marine Le Pen fait ses meilleurs scores sur les terres de l'UMP, dans les zones semi-rurales qui votent traditionnellement à droite. Et c'est là qu'elle peut espérer obtenir des sièges au Parlement, ce qui devrait être son prochain objectif. Pour cela, elle n'hésitera pas à susciter des triangulaires chaque fois que des accords de désistement lui auront été refusés (le plus souvent, probablement). Cette tactique qu'elle avait expérimentée aux cantonales a aidé la gauche, mais peu importe à ses yeux. S'il apparait que dans un nombre suffisant de circonscriptions, ses candidats arrivent en seconde position, elle pourra afficher haut et fort son nouveau slogan lancé hier par Gilbert Collard : nous sommes la nouvelle droite!
Mais quoiqu'il arrive dans ce second tour, les législatives promettent d'être désastreuses pour l'UMP. Marine Le Pen fait ses meilleurs scores sur les terres de l'UMP, dans les zones semi-rurales qui votent traditionnellement à droite. Et c'est là qu'elle peut espérer obtenir des sièges au Parlement, ce qui devrait être son prochain objectif. Pour cela, elle n'hésitera pas à susciter des triangulaires chaque fois que des accords de désistement lui auront été refusés (le plus souvent, probablement). Cette tactique qu'elle avait expérimentée aux cantonales a aidé la gauche, mais peu importe à ses yeux. S'il apparait que dans un nombre suffisant de circonscriptions, ses candidats arrivent en seconde position, elle pourra afficher haut et fort son nouveau slogan lancé hier par Gilbert Collard : nous sommes la nouvelle droite!
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