C'est une conférence (avec ici les graphiques) d'Alan Krueger, un économiste qui a travaillé pour Barack Obama avant de retourner à Princeton, qui devrait faire quelque bruit chez les économistes mais qui pourrait aussi nourrir nos débats politiques. On y trouve un graphique qui associe inégalités des revenus et mobilité sociale :
On lit ce graphique de la manière suivante plus un pays esten haut, à droite plus ses inégalités sont grandes, plus il est à droite en haut plus la mobilité intergénérationnelle y est faible, plus les revenus des enfants dépendent de ceux des parents. Que les inégalités soient très fortes aux Etats-Unis n'est pas une information nouvelle, que la mobilité sociale y soit aussi faible est, par contre, moins connu. Mais oublions un instant les Etats-Unis et regardons l'Europe. On trouve en bas à gauche, les pays du Nord : faible inégalité et plus grande mobilité et en haut à droite, pas très loin des Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Nous avons des efforts considérables à faire tant pour réduire les inégalités que pour aider la mobilité sociale.
On remarquera que l'Allemagne qu'on nous présente comme un modèle l'est effectivement : les inégalités y sont plus faibles que chez nous et la mobilité sociale plus importante.
On lit ce graphique de la manière suivante plus un pays est
On remarquera que l'Allemagne qu'on nous présente comme un modèle l'est effectivement : les inégalités y sont plus faibles que chez nous et la mobilité sociale plus importante.
2 commentaires:
Je crois que vous confondez les axes: le vertical, c'est la mobilité intergénérationelle, l'horizontal, c'est l'inégalité.
Le graphique sur votre page comporte le coefficient de Gini de 1985.
Dans les graphiques que vous mettez en référence, on fournit les chiffres de 2010 à la page 11 : la France et l'Allemagne y ont le même coefficient après impôts, et le système fiscal français y contribue.
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