Les mesures proposées hier soir donnent, à la relecture, le sentiment de l'improvisation, du bricolage de dernière minute. Il fallait répondre à François Hollande, on a donc improvisé des mesures sur le logement, la jeunesse que l'on a ajouté à une vieille lune, l'augmentation de la TVA, et à une très vieille revendication du MEDF, le transfert des négociations au niveau de l'entreprise.
La plupart paraissent soit condamnées d'avance (comme cette mesure le logement qui va se heurter à l'opposition d'à peu près toutes les collectivités locales qui ne voudront pas revoir leur Plan d'Occupation des Sols sans un minimum de réflexion), soit des coups d'épée dans l'eau (les déclarations martiales sur l'alternance qui ne s'interroge pas une seconde sur les résistances des employeurs), soit encore la porte ouverte à une bataille frontale contre les organisations syndicales dont les contrats emploi-productivité signeraient la mort puisque, sans plus de pouvoir sur la gestion de l'entreprise, le choix de ses investissements, ils n'auraient pour seule fonction, en période de crise, que d'aider les employeurs à convaincre les salariés d'augmenter leur durée de travail et de baisser leurs salaires.
Quant à la TVA sociale… qui peut croire que cette petite augmentation suffira à diminuer de manière significative le coût du travail.
On a, à relire ce discours, le sentiment que Nicolas Sarkozy aborde cette campagne électorale sans biscuits, sans programme, sans s'y être vraiment préparé. Sinon, peut-être, sur le plan du comportement et des manières puisqu'il a évité tout ce qui rend d'ordinaire ses interventions insupportables.
PS. Un peu plus de 16 millions de Français l'ont donc regardé hier. Mais ce matin, quasi silence sur les antennes, peu de commentaires, pas de défilé des réactions enthousiastes de ses partisans et des protestations de ses adversaires. Un presque non événement qu'on aura oublié dans les 48 heures.
La plupart paraissent soit condamnées d'avance (comme cette mesure le logement qui va se heurter à l'opposition d'à peu près toutes les collectivités locales qui ne voudront pas revoir leur Plan d'Occupation des Sols sans un minimum de réflexion), soit des coups d'épée dans l'eau (les déclarations martiales sur l'alternance qui ne s'interroge pas une seconde sur les résistances des employeurs), soit encore la porte ouverte à une bataille frontale contre les organisations syndicales dont les contrats emploi-productivité signeraient la mort puisque, sans plus de pouvoir sur la gestion de l'entreprise, le choix de ses investissements, ils n'auraient pour seule fonction, en période de crise, que d'aider les employeurs à convaincre les salariés d'augmenter leur durée de travail et de baisser leurs salaires.
Quant à la TVA sociale… qui peut croire que cette petite augmentation suffira à diminuer de manière significative le coût du travail.
On a, à relire ce discours, le sentiment que Nicolas Sarkozy aborde cette campagne électorale sans biscuits, sans programme, sans s'y être vraiment préparé. Sinon, peut-être, sur le plan du comportement et des manières puisqu'il a évité tout ce qui rend d'ordinaire ses interventions insupportables.
PS. Un peu plus de 16 millions de Français l'ont donc regardé hier. Mais ce matin, quasi silence sur les antennes, peu de commentaires, pas de défilé des réactions enthousiastes de ses partisans et des protestations de ses adversaires. Un presque non événement qu'on aura oublié dans les 48 heures.
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