Jamais la situation n'aura été aussi favorable pour Borloo avec une droite tétanisée par la multiplication des affaires qui touchent son candidat naturel qui doute de ses chances de conserver le pouvoir face une gauche unie et bagarreuse. Il pourrait très vite s'imposer face à un Sarkozy en difficulté, un Villepin démonétisé, un Fillon et un Juppé prisonniers de leurs postes ministériels comme le recours de la droite. Mais en aura-t-il le courage?
S'il se lançait maintenant, coupant le pied sous l'herbe des autres centristes, il trouverait rapidement des soutiens à droite, du coté de Raffarin et de quelques autres. Mais voilà, a-t-il l'étoffe de ces politiques qui savent forcer le destin? Ce n'est pas certain.
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2 commentaires:
"coupant le pied sous l'herbe des autres centristes" : eh bien, il y a un candidat déjà solidement installé depuis 2001 dans le rôle, et je crains que Jean-Louis Borloo n'ait pas eu une force de frappe suffisante pour le "déchouker". Si Jean-Louis Borloo veut vraiment "accélérer la recomposition du paysage politique français", il le rejoindra plutôt que de retourner sous la coupe de la "bande du Fouquet's".
PS - mutatis mutandis, l'affaire rappelle la "candidature virtuelle" vite rentrée dans sa poche par Michel Rocard en 1980.
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