Si la rentrée de l'UMP fut un échec, difficile de dire que celle de Marine Le Pen fut un franc succès. Incapable d'attirer d'autres personnalités que Gilbert Collard et l'inusable (mais bien fatigué) Peyrat, son université d'été s'est trouvée polluée par les déclarations du Bloc Identitaire, formation à sa droite qui a rappelé à qui l'aurait oubié que le FN est toujours un parti d'extrême-droite.
On en retiendra surtout qu'elle a confirmé sa stratégie : faire battre l'UMP au second tour de l'élection présidentielle pour pouvoir ensuite tirer les marrons du feu, je veux dire casser le parti majoritaire en deux et récupérer électeurs, militants et élus lors des prochaines législatives qui l'intéressent certainement beaucoup plus qu'une Présidentielle qu'elle ne peut gagner.
L'évolution de l'UMP que les députés de la Droite Populaire tirent toujours plus à droite semble donner quelque crédit à son pari. Sauf que tous sont, dans leur circonscription, en concurrence directe avec le FN déjà bien installé et qu'il n'est pas de leur intérêt de le rejoindre.
Il en ira autrement, au lendemain des prochaines législatives si celles-ci sont perdues par la droite (qu'elle ait ou non gagnée l'élection présidentielle) parce qu'alors dans toutes les circonscriptions perdues où le FN aura fait de bons résultats il y aura au sein de l'UMP bataille des égos pour être le candidat dans les élections suivantes.
Ceux qui auront perdu ces législatives ne seront plus les candidats naturels. D'où des batailles pour les investitures qui feront des déçus assez naturellement tentés de proposer leur personne (indispensable forcément) à qui voudra bien leur proposer l'investiture. Ils seront d'autant plus tentés de le faire que la Droite populaire, d'un coté, la politique de Sarkozy et Guéant de l'autre, les auront désinhibés. C'est à ce moment, au lendemain donc d'un échec aux prochaines législatives, que Marine Le Pen peut espérer engranger, casser l'UMP et s'imposer comme la deuxième force de droite, une force avec laquelle des pans entiers de ce qu'il restera de l'UMP auront bien du mal à refuser de s'associer. Ce qui annonce des combats fratricides à droite et sans doute une recomposition avec la création autour de personnalités du centre d'une formation hostile à ces accords à l'extrême-droite.
Si Marine Le Pen réussit son pari, c'est toute la droite qui pourrait très bien s'en trouver bouleversée et pour longtemps tenue à l'écart du pouvoir. Ce sera le legs de Nicolas Sarkozy et de ses pulsions populistes à sa famille politique.
On en retiendra surtout qu'elle a confirmé sa stratégie : faire battre l'UMP au second tour de l'élection présidentielle pour pouvoir ensuite tirer les marrons du feu, je veux dire casser le parti majoritaire en deux et récupérer électeurs, militants et élus lors des prochaines législatives qui l'intéressent certainement beaucoup plus qu'une Présidentielle qu'elle ne peut gagner.
L'évolution de l'UMP que les députés de la Droite Populaire tirent toujours plus à droite semble donner quelque crédit à son pari. Sauf que tous sont, dans leur circonscription, en concurrence directe avec le FN déjà bien installé et qu'il n'est pas de leur intérêt de le rejoindre.
Il en ira autrement, au lendemain des prochaines législatives si celles-ci sont perdues par la droite (qu'elle ait ou non gagnée l'élection présidentielle) parce qu'alors dans toutes les circonscriptions perdues où le FN aura fait de bons résultats il y aura au sein de l'UMP bataille des égos pour être le candidat dans les élections suivantes.
Ceux qui auront perdu ces législatives ne seront plus les candidats naturels. D'où des batailles pour les investitures qui feront des déçus assez naturellement tentés de proposer leur personne (indispensable forcément) à qui voudra bien leur proposer l'investiture. Ils seront d'autant plus tentés de le faire que la Droite populaire, d'un coté, la politique de Sarkozy et Guéant de l'autre, les auront désinhibés. C'est à ce moment, au lendemain donc d'un échec aux prochaines législatives, que Marine Le Pen peut espérer engranger, casser l'UMP et s'imposer comme la deuxième force de droite, une force avec laquelle des pans entiers de ce qu'il restera de l'UMP auront bien du mal à refuser de s'associer. Ce qui annonce des combats fratricides à droite et sans doute une recomposition avec la création autour de personnalités du centre d'une formation hostile à ces accords à l'extrême-droite.
Si Marine Le Pen réussit son pari, c'est toute la droite qui pourrait très bien s'en trouver bouleversée et pour longtemps tenue à l'écart du pouvoir. Ce sera le legs de Nicolas Sarkozy et de ses pulsions populistes à sa famille politique.
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