Si les librairies disparaissent à Londres (internet et e-book obligent) elles semblent fleurir à Paris. Ces derniers jours j'en ai découvert trois que je ne connaissais, dont deux au moins récentes, l'une, rue de Crébillon, une rue très (trop?) calme à coté de l'Odéon, la seconde avenue Jean-Jaurés, dans le dix-neuvième arrondissement, la troisième, sur les grands boulevards du coté de la porte Saint-Martin. Trois belles librairies avec beaucoup de livres, les romans qui viennent de sortir, de la poésie, des textes d'éditeurs qu'on ne trouve pas ailleurs (surtout dans celle de l'avenue Jean-Jaurès) mais pas le Sarko m'a tuer qui devrait pourtant faire un tabac. Ce qui fait penser que les ambitions de ces libraires ne sont pas exclusivement économiques.
Ces librairies survivront-elles? Ce n'est pas impossible si elles réussissent comme d'autres installées dans des quartiers qui étaient autrefois sans librairie (du coté du vingtième) à réinventer leur métier, à fidéliser leurs clients en faisant des signatures, des soirées conférence ou lecture, en se transformant au fond en mini centre-culturels. Elle sont en tout cas un des symptômes de la gentrification de ces quartiers, autrefois populaires, qu'investissent aujourd'hui les classes moyennes.
Ces librairies survivront-elles? Ce n'est pas impossible si elles réussissent comme d'autres installées dans des quartiers qui étaient autrefois sans librairie (du coté du vingtième) à réinventer leur métier, à fidéliser leurs clients en faisant des signatures, des soirées conférence ou lecture, en se transformant au fond en mini centre-culturels. Elle sont en tout cas un des symptômes de la gentrification de ces quartiers, autrefois populaires, qu'investissent aujourd'hui les classes moyennes.
1 commentaire:
Nous les pauvres, on a aussi le droit de lire...
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